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Ça brasse avec... Sandrine - Le blog Ninkasi
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Ça brasse avec… Sandrine

Nous en sommes déjà à l’épisode 5 de la série « ça brasse avec… » ! Cette semaine, nous avons discuté avec Sandrine, la chef d’orchestre du Ninkasi Sans Souci et ancienne reine du dancefloor. Des yeux rieurs et un rire reconnaissable, elle aime annoncer fièrement avoir  « une grande volonté enfermée dans une petite taille ». Découvrez son portrait :

Des prises de commandes aux prises de décisions, Sandrine ne ménage pas ses efforts pour faire de l’heureux présage, porté en toutes lettres par le Ninkasi “Sans Souci”, une réalité. Directrice méticuleuse et franchisée, elle s’est construite au gré d’une jeunesse affranchie et insouciante, dont La Fureur de vivre aurait pu faire vibrer n’importe quel cinéphile : « Un jour, j’ai décidé de partir à l’improviste, direction Londres. C’est là-bas que j’ai servi ma première bière ! » Dès lors, les journées de Sandrine se sont accordées aux gosiers asséchés, aux estomacs en quête de réconfort et aux services effrénés. À tel point que ce qui devait être un job alimentaire a fini par grignoter les heures passées à écouter d’assommantes leçons de droit. Si elle a trouvé sa place au sein du Ninkasi il y a maintenant une décennie, Sandrine connaît une idylle plus longue et plus précieuse encore avec Olivier, son mari et associé, qui l’a accompagnée dans l’adversité que suppose toute quête de liberté professionnelle. Car le couple a d’abord dû ferrailler avec les habituelles chapes de plomb qui s’abattent sur les porteurs de projet. À commencer par le nerf de la guerre, celui qui a une fâcheuse tendance à se bloquer lorsque vous avez moins de trente ans et que votre banquier se montre frileux face à vos espoirs bouillonnants. Le futur de Sandrine se trouvait pourtant juste sous son nez – ou plutôt à ses pieds, elle dont les talons ont embrassé le dancefloor du Ninkasi Gerland des nuits durant : « Ça a tout de suite collé avec Christophe Fargier. Il nous a fait confiance et nous a permis de monter la première franchise du groupe ! » La Directrice de terrain assure désormais de front les responsabilités d’une réussite établie, tandis que la mère de famille se charge de porter loin les aspirations de ceux dont l’avenir reste à bâtir. Une double fonction qui oblige Sandrine à s’accrocher à son agenda tel un trinqueur à sa pinte. Comme « chaque minute est comptée », vous comprendrez que son management tombe sous le coup d’une exigence qu’elle espère « bien placée ». Aussi, ne vous risquez pas à jauger cette persévérante à l’aune de sa rigueur, ses manières scrupuleuses n’étant que le côté pile d’une « fantaisie » à peine enfouie : « J’ai un côté créatif qui s’exprime dans la peinture et dès que je peux, je m’évade dans la lecture. Si je n’en faisais qu’à ma tête, je serais devenue acrobate dans un cirque ! » Sa figure de haute voltige ? Ses dix dernières années, qui ont filé aussi vite que les souvenirs après une nuit d’ivresse. Droite dans ses bottes, elle avise d’ores et déjà collègues et clients que les dix prochains printemps ne se feront pas sans elle : « Alors chiche, on continue ensemble ? »

Portrait réalisé par Trafalgar Maison de Portraits

Justine Perfetti
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