Sophie Hunger, la grande voyageuse
Découverte dans les années 2000 avec Sketches on Sea puis l’inoubliable Monday’s Ghost, Sophie Hunger n’a jamais quitté nos platines. Dès ses débuts, elle pratique un folk hybride jusque-là peu entendu, porté par une voix à la fois douce et puissante. Il faut la voir sur scène alterner le chaud et le froid, les murmures et les morceaux de bravoure… Elle y est phénoménale.
En près de 15 ans de carrière, elle est devenue l’une des figures de proue de ce qu’on pourrait appeler le « folk indé », ce folk sans frontières teinté tour à tour de jazz, de pop, de rock et même de quelques touches d’électro. Car après avoir signé, en 2016, la bande originale du film Ma Vie de Courgette, elle a révélé tout récemment Molecules, un sixième album studio influencé par son installation récente à Berlin. Dans la capitale allemande, immergée au cœur de la culture électronique, elle a apprivoisé de nouvelles sonorités synthétiques, presque trip-hop.
Le mot du directeur artistique : « Rares sont les artistes folk qui se frottent à l’électro avec autant de réussite. Ici, l’équilibre est parfait. Sophie Hunger s’ouvre à de nouveaux horizons tout en restant fidèle à elle-même. »
Pour vous si vous aimez : Feist, Laura Marling, Beth Orton ou Regina Spektor
Deux albums pour découvrir : Molecules (le dernier-né) et Monday’s Ghost (qui l’a révélée)
Retrouvez Sophie Hunger en concert au Ninkasi Gerland / Kao le jeudi 18 octobre avec Matt Holubowski.